
Barthélémy Diaz n’a pas pu regagner la place de la Nation comme il l’aurait souhaité pour assister à la manifestation interdite de la coalition Yewwi Askan Wi.
En effet, il en a été empêché par les forces de l’ordre qui ont établi un cordon sécuritaire autour de sa demeure. D’ailleurs des tirs de lacrymogènes et des jets de pierres ont été échangés entre les militants du maire de Dakar et les gendarmes.
« Je suis désolé de constater que cette dictature rampante est arrivée à un extrémisme inquiétant ! Des tirs nourris de la police et de la gendarmerie, directement sur mon domicile, sont totalement inacceptables. Cette volonté manifeste de vouloir défoncer ma porte d’entrée, accompagnés de nervis, pour m’arrêter, est un signe d’un Etat finissant, et je dénonce avec la dernière énergie l’irresponsabilité des forces de défense et de sécurité», a déclaré le fils de Jean-Paul Dias.
Par ailleurs, il en a profité pour «féliciter tous les militants, les sympathisants et les concitoyens épris de paix, de justice et de démocratie qui se sont mobilisés pour défendre la démocratie sénégalaise».