
Plusieurs démarches ont été entreprises dernièrement par l’Union Européenne pour varier la provenance de leurs ressources énergétiques et pouvoir en prendre moins des gaz Russes.
Suite à une rencontre qui s’est tenue le 27 février à Alger, réunissant le PDG de la Sonatrac, (Société pétrolière publique Algerienne), Toufik Hakkar et le ministre des Affaires étrangères italienne, Luigi Di Maio, et le PDG d’Eni, Claudio Descalzi M. Hakkar, CEO d’ENI a annoncé qu’il va relever le niveau de son offre de gaz naturel à l’Europe. Ce, en cas de réduction éventuelle des volumes fournis par la Russie.
« La Sonatrach est un fournisseur fiable de gaz pour le marché européen et est prête à soutenir ses partenaires à long terme en cas de situations difficiles » dit-il. Il souhaite apporter leur aide via Gazoduc Transmed qui reliera l’Algérie et l’Italie par des méthaniers. M. Hakkar n’a pas évoqué le volume de gaz potentiel de l’offre, mais confirme qu’il assurera la demande locale et du respect par Sonatrach de ses obligations contractuelles. Mais aussi, de la disponibilité d’un volume excédentaire de gaz ou de gaz naturel liquéfié (GNL).
Cette nouvelle soulage fortement les européens qui dépendaient de la livraison Russe, et qui, essayent de ne pas succomber depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine. Mais, certains doutent fortement de la capacité des Algériens à pouvoir gérer cela.
L’ancien ministre de l’Energie Algérien, Abdelmajid Attar « l’Algérie peut, dans les quatre ou cinq prochains mois, livrer de plus grandes quantités de gaz à l’Europe, mais une démarche sur le long terme exige que le pays exploite de nouveaux gisements pétrogaziers ».