
Mali Burkina Guinée Soudan comme une symphonie inachevée pourtant les coups d’Etat constituent un frein au développement économique. Ils traduisent dans le long terme une stagnation du niveau de vie et une paupérisation relativement aux autres pays.
La concentration du pouvoir entre les mains des militaires, la suspension de l’État de droit et des libertés civiles, la répression, l’émergence de la corruption et la réallocation des ressources du pays vers les secteurs jugés prioritaires par l’armée, et cela souvent au détriment de l’éducation ou de la santé, sont un lourd tribut à payer pour la population sur place.
Des constats majeurs se dégagent les pays ayant eu des coups d’Etat sont plus pauvres que la moyenne d’Afrique Sub-saharienne , ces pays sont également ceux qui bénéficient le moins des IDE avec comme corolaire leur stagnation qui résulte d’un retrait des nouveaux investisseurs à cause du risque élevé.
En réalité, le coût d’un coup d’Etat se retrouve dans le long terme à travers une stagnation du niveau de vie et une paupérisation relativement aux autres pays.
Il faut donc qu’à l’avènement d’un coup d’Etat, la résistance citoyenne devienne le plus sacré des droits et le plus impératif des devoirs. Plusieurs autres alternatives existent dans une démocratie pour régler les contentieux, le Ghana, le Senegal en sont de beaux exemples