
Le président français, Emmanuel Macron, a condamné mardi 25 janvier le coup d’État au Burkina Faso, où des militaires ont annoncé avoir chassé du pouvoir le président Roch Marc Christian Kaboré, dont l’ONU demande « la libération immédiate ».
« J’ai eu de premiers échanges avec les dirigeants de la région, j’en aurai dans les prochains jours », a déclaré le président français en marge d’un déplacement dans le Limousin. « Très clairement, comme toujours, nous sommes aux côtés de l’organisation régionale qu’est la Cédéao [Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest] pour condamner ce coup d’État militaire ».
Des militaires en uniforme ont annoncé lundi à la télévision publique burkinabè avoir pris le pouvoir dans le pays et chassé le président Kaboré, plongeant dans une nouvelle crise ce pays sahélien, miné par d’incessantes attaques jihadistes.
Emmanuel Macron, répondant aux journalistes dans la petite ville de Saint-Léonard-de-Noblat (Haute-Vienne), a souligné que le président Kaboré « avait été élu démocratiquement par son peuple à deux reprises ».