
Le ministre en charge du suivi du Plan Sénégal Emergent, Abdou Karim Fofana, a rappelé l’occasion de la cérémonie d’ouverture de l’atelier intensif de structuration de l’industrie pharmaceutique, organisé par le Bureau opérationnel de suivi du PSE (BOS), que « 90% du besoin national en médicament est importé, ce qui représente un marché de cent-cinquante (150) millards par an, brassé par le secteur privé à 80% et 20% par le secteur public ».
Il signale que l’Etat du Sénégal, « conscient des vulnérabilités révélées par la pandémie de la Covid-19, a pris la résolution de prendre son destin en main en produisant ses propres médicaments, en vue d’être plus résilient et apte à faire face aux défis du monde de demain ».
Pour le ministre, « Il s’agira d’accompagner les projets privés, évaluer les besoins du secteur, solliciter l’engagement des autorité à accompagner ce projets, mais surtout, rendre opérationnelles toutes les réformes qui seront issues de ces cinq semaines de réflexions. »