Les talibans arrivent au pouvoir et l’Afghanistan offre au monde l’image d’un pays dévasté, en ruines. Du moins, si on en croit les médias occidentaux. Et les images diffusées ces derniers jours montrent une population en débandade généralisée.
Qu’est ce qui s’est réellement passé depuis la libération proclamée du pays, vingt ans auparavant par les américains?
La greffe n’a pas tenu, en tout cas. Malgré de nombreuses stratégies visant à créer une culture « d’ouverture ». Hier, la vice présidente de l’université américaine de Kaboul (une française si je ne me trompe) était visiblement désemparée.
Au delà de ces images et clichés, la vérité est que le peuple afghan paie un lourd tribut aux jeux nébuleux de mercenaires de tout acabit drapés tantôt d’un prosélytisme islamiste tantôt du drapeau yankee. Car l’Amérique de Trump et celle de Biden, la France de Sarkozy puis celle de Hollande ont sacrifié l’Afghanistan sur l’autel de la réal politique.
Finalement, ne vaut-il pas mieux avoir un État islamiste la bas aux frontières de l’Asie, près de la Russie plutôt qu’en Irak ou la menace sur Israël et les pays arabes qui approvisionnent l’occident en pétrole ?
Gare à la prochaine cible de Kaboul !
